L’éthique du randonneur

Respecter la sécurité

  • Prévoir votre trajet et le communiquer à une personne de confiance, afin qu’elle puisse s’informer de votre retour. Toujours avoir une carte et l’information nécessaire pour savoir où vous êtes à tout moment.
  • Respecter les règles en vigueur pour le sentier où vous vous trouvez.
  • Apporter une trousse de premiers soins, si minimaliste soit-elle, elle pourrait vous aider, mais aussi aider une autre personne blessée.
  • Un chien doit toujours être en laisse. Vous ne savez pas comment il réagira envers certains animaux ou comment certains animaux réagiront envers votre chien.

Respecter le groupe

  • Attendre que le groupe se rassemble à la prochaine intersection.
  • Ne jamais laisser une personne seule dernière. Elle pourrait se blesser et chercher à avoir de l’aide. Aussi, apporter votre soutien à une personne moins rapide l’encouragera à persévérer.
  • Toujours venir en aider à une personne en difficulté, il n’y a pas de petits gestes.

Respecter les autres

  • Priorité au plus gros. C’est plus simple pour une personne seule de se ranger sur le côté pour en laisser passer six, que l’inverse. Aussi, à certains endroits, on peut croiser des cavaliers, des personnes à vélo, des quads, des voitures, des camions, etc. Ces derniers ont la priorité.
  • Ceux qui montent d’abord. Monter demande beaucoup d’effort et quand on progresse à un rythme constant qui nous convienne, on ne veut pas s’arrêter. Alors, on doit toujours laisser passer ceux qui montent.
  • Les plus rapides. Vous marchez moins vite? Arrêtez-vous et laissez passer les gens derrière ou ceux qui arrivent rapidement par devant.

Respecter le sentier

  • Respecter le nombre. À certains endroits, il y a un nombre maximal de personnes qu’un groupe peut contenir. Cette règle protège le sentier du piétinement et de l’érosion.
  • Rester dans le sentier. Il peut y avoir de l’eau, de la boue ou un tronc d’arbre mort, on doit tenter le plus possible de rester au centre du sentier.
  • On ne jette jamais rien. Tout ce que vous jetez dans la forêt est un déchet. « C’est biodégradable! » n’est pas un argument valide. Votre cœur de pomme va pourrir pendant six mois sur le bord du sentier et pire encore, il pourrait y pousser un pommier, peut-être même un pommier d’une essence exotique (le Canada n’est même pas dans le top 15 des pays producteurs de pommes au monde), qui viendrait détruire la nature environnante.
  • Aucune trace. On ne fait pas ses besoins derrière un arbre ou une grosse roche en enterrant le tout avec une tonne de papier de toilette. Au besoin, on apporte un sac Ziploc pour ses déchets, sinon, on apporte une pelle à déjections, affectueusement surnommée « pelle à caca ». On creuse un trou de 10 à 15cm de profondeur et on y enterre le tout. De cette façon, la décomposition est très rapide et personne n’est incommodé.
  • Les feux. S’ils sont autorisés, il faut toujours faire un feu à un endroit approprié et prévoir un moyen rapide de l’éteindre, sinon il vaut mieux s’abstenir d’en faire. Aussi, on n’utilise jamais de feux d’artifice, aussi petits soient-ils, à l’orée ou près d’un bois, ils sont souvent responsables de feux de forêt.

Respecter la nature

  • La nature appartient à tout le monde. On la laisse tranquille là où elle est et on ne dérange pas les animaux.
  • Quand on fait du bruit, la nature se tait. On ne crie pas et on ne met pas de musique sur un haut-parleur Bluetooth.
  • Ne jamais nourrir ou attirer les animaux, même malgré nous. C’est à nous de les protéger de notre nourriture.
  • Laisser la nature dans un aussi bel état après, qu’avant son passage. On ne lance pas de roches dans le lac, on ne cueille pas de champignons, on ne fait pas de bouquets de fleurs et on laisse les branches mortes là où elles sont.